3e Edition Biennale du film d’action sociale – 2009
Les films – 2 programmes en parallèle
Dates
Du 3 au 5 février 2009
Invité d’honneur
- Jacques Ladsous, éducateur
Organisateurs
- l’IRTS Ile-de-France Montrouge Neuilly-sur-Marne
- l’ETSUP
Lieux
- Université Paris Descartes – Montrouge
- IRTS Montrouge
- Conseil régional Ile-de-France
Contact
Marie Christine Girod, responsable de la biennale du film d’action sociale
01 40 92 34 93
Palmarès
- 1er prix – Cash de Chad Chenouga et Christine Paillard. Ils sont 7 anciens SDF, présidents du CASH de Nanterre, ayant connu ou non la migration, la multiplicité des ruptures et parfois, le travail clandestin. Le cadre de cette rencontre est un atelier théâtre. Les scènes improvisées leur demandent un recul sur leurs émotions, un travail sur le langage et l’humour
- 2e prix – L’avenir en sursis de Dominique Fiscbach. Kahina et Kevin viennent d’avoir 18 ans. Après une adolescence émaillée de rendez-vous devant les tribunaux pour enfants, les deux jeunes sont convoqués devant la justice des adultes. Mais derrière les apparences, au-delà du cliché qui voudrait que le mineur délinquant soit une terreur, le film décrit les doutes et les angoisses de deux grands enfants
- 3e prix – En Vérité d’Isabelle Erchoff. Est-ce que l’on est ce que l’on rêve ? Comment concilier imaginaire et réalité ? Jean-Luc évoque avec nostalgie ses délires schizophréniques et raconte son histoire
- Mention spéciale – La Tercera vida de Vanja d’Alcantara. Purificacion Crego est incarcérée depuis 11 ans dans la prison d’Avila, à 100 Km de Madrid. Aujourd’hui, elle a 29 ans. Elle est à deux semaines de sa sortie. “La tercera vida” est une rencontre avec cette femme prisonnière depuis ses 18 ans, qui est sur le point de retrouver sa liberté. C’est un portrait à huis clos, un témoignage intime et spontané dans lequel se dévoilent les événements de son passé, l’expérience de sa vie carcérale, et les perspectives de sa liberté imminente
Les films
2008, Documentaire, 54’
RÉALISATEUR – Adrien RIVOLLIER
PRODUCTEUR – COCOTTES MINUTE – LYON
Dans les tribunaux pour enfants, au-delà des affaires pénales qui traitent de voitures brûlées, de vols ou de trafics de stupéfiants, une majeure partie du travail des juges des enfants relève de l’Assistance Educative. C’est la protection des mineurs en danger. La presse et les médias de masse ne l’évoquent presque jamais. Pourtant, cette Justice Civile voit défiler les pires désordres, violences et solitudes qu’une société peut produire. Marie Receveur et Jean Toulier sont juges des enfants. Chaque jour en audience, ils rencontrent des mineurs en situations de danger de toutes sortes. Inceste, violence parentale, refus de scolarité, crises d’adolescence qui tournent au cauchemar, bébés placés en foyer, abandon parental… Cette justice discrète fait résonner en chacun de nous des thèmes universels : la difficulté d’être parent, l’absence d’amour ou au contraire le trop d’amour… En suivant le quotidien de ces juges au fil des audiences, ce film nous propose à travers toute l’humanité de leur fonction, de toucher une vérité qui nous est proche.
2008, Fiction, 20’
RÉALISATEUR – Jérôme MALDHÉ
PRODUCTEUR – Association CITEART – VIGNEUX-SUR-SEINE
Un souvenir d’enfance dans un quartier.
2007, Documentaire, 55’ (Portugais, sous-titré en Français) RÉALISATEUR – Julie FRERES
DISTRIBUTEUR – WALLONIE IMAGE PRODUCTION – LIEGE BELGIQUE
En février 2007, les Portugais sont appelés à voter pour ou contre la dépénalisation de l’avortement. Partant du quotidien de 4 femmes aux convictions radicalement opposées, le film se poursuit par la campagne référendaire, en coulisses, dans la rue et à travers les médias.
2008, Documentaire, 30’
RÉALISATEUR – Jan Lou JANEIR
PRODUCTEUR – Association le bateau de Brotonne – CAUDEBEC-EN-CAUX
L’enregistrement du CD, le Train de l’espoir, par un groupe de 23 femmes en insertion accompagnées d’artistes expérimentés est une véritable aventure humaine qui nous est relatée par ce film. Au travers de portraits croisés et de superbes paysages Seino-Marins, vous aurez à voir une action d’insertion exemplaire et innovante. Trente minutes pour ranimer l’espoir et partager ensemble le bonheur de ces dames.
2007, Documentaire, 52’
RÉALISATEUR – Zouhair CHEBBALE
PRODUCTEUR – BIX FILMS – STRASBOURG
Connue comme une banlieue difficile, l’histoire de Bourtzwiller remonte à une cinquantaine d’années quand cet alors village alsacien a été rattaché à Mulhouse. Depuis, son architecture et son urbanisme ont été modifiés par l’implantation de très nombreux logements sociaux. Un grand programme de transformation est aujourd’hui à l’œuvre avec ses réhabilitations, démolitions et reconstructions. Comment les habitants du quartier vivent-ils cette transformation ? Quelles histoires racontent-ils sur le quartier où ils vivent depuis parfois 30 ou 40 ans ? Y sont-ils attachés, que pensent-ils aujourd’hui de cette table rase et du fait d’être relogés ?…
2006, Documentaire, 11’
RÉALISATEUR – Collectif ; intervenants : Camille PLAGNET, Jeanne DELAFOSSE
PRODUCTEUR – SON ET IMAGE – ARCUEIL
Nous ne voyons pas le visage de ceux qui parlent. Juste leurs mains. Leur couleur, leur taille, leurs détails, cicatrice, ampoule ou ongles longs, racontent une part de la vie de ceux qui n’ont pas de visage. La cicatrice a été réalisée dans le cadre d’un atelier cinéma à la maison d’arrêt de Fresnes en juin 2006.
2006, Documentaire, 10’
RÉALISATEUR – Camille PLAGNET – Jeanne DELAFOSSE
PRODUCTEUR – SON ET IMAGE – ARCUEIL
Des mains dessinent la cellule, des voix racontent la vie au quotidien dans la cellule. Les mots disent certaines choses que les dessins ne peuvent pas dire, et inversement. Diversité des récits, diversité des dessins qui, une fois assemblés, composent une vision des conditions de la vie carcérale. La Vie dans la cellule a été réalisé dans le cadre d’un atelier cinéma à la maison d’arrêt de Fresnes en Juin 2006.
2006, Documentaire, 8’
RÉALISATEUR – Camille PLAGNET – Jeanne DELAFOSSE PRODUCTEUR – SON ET IMAGE – ARCUEIL
Un prisonnier dialogue avec un pigeon, hommage au camarade messager imaginaire. Hello Mister pigeon a été réalisé dans le cadre d’un atelier cinéma à la maison d’arrêt de Fresnes en Juin 2006.
2008, Documentaire, 13’
RÉALISATEURS – ZABO et Catherine FILLIOL PRODUCTEUR – GRAVIDA3PRODUCTION – LAROQUE-TIMBAUT
Six femmes d’origines culturelles et de conditions sociales diverses ont participé pendant cinq ans à un atelier d’écriture au cœur d’une cité. Au-delà de l’histoire qui s’est écrite semaine après semaine, des amitiés sont nées. Le film égrène les témoignages des auteurs sur cette expérience d’écriture à plusieurs et révèle la finalité de cet atelier littéraire, formidable outil de création de lien social, de confiance et de connaissance de soi.
2008, Fiction, 18’
RÉALISATEUR – Romuald PARSHAD
PRODUCTEUR – ASSOCIATION CITEART – VIGNEUX SUR SEINE
Derrière les silences de Sarah…
RÉALISATEUR – Nicole TONNEAU
PRODUCTEUR – Cyril BIBAS – BRUXELLES BELGIQUE
Déclarée en faillite, je sais que j’ai tout perdu même mes droits sociaux. Parce que je n’ai plus d’argent, je me sens exclue. Moi qui, à l’origine, voulais étudier le cinéma pour explorer le monde, je suis devant le tracé d’un pays inconnu, aux contours imprécis et au contenu plus que hasardeux. Quels méandres de ma ligne de vie m’amènent là ? Et quel dessin ont suivi les cheminements de Catherine, Christine et Anne-Marie pour arriver à une rupture de vie ? Au-delà des propositions politiques qui génèrent une nouvelle précarité, ces femmes développent leurs talents pour résister au jour le jour.
2007, Documentaire, 26’
RÉALISATEUR – Nadine CHIFFOT
Yama a appris à danser dans la rue à Dakar, sa ville natale qui l’a vue grandir au cœur des quartiers Médina, Gueule-Tapée, Fann, là où les Sabars rythment la vie des jeunes, des femmes, des vieux qui se retrouvent tous ensemble lors des « tanbers ».
Yama vit en France, chorégraphe et danseuse hors pair, elle nous parle de sa démarche et de son désir de transmettre, de partager sa culture.
Cette danse qui lui permet de transcender les frontières, de vivre une liberté qui la porte au-delà de l’histoire, dans sa volonté de modifier le rapport entre les noirs et les blancs.
2007, Documentaire, 52’
RÉALISATEUR – François ROYET
PRODUCTEUR – ASTER PRODUCTION – GRENOBLE
Jeanine, infirmière de santé publique à Pontarlier, soigne et aide ceux qui survivent en marge de la société et croient, souvent, pouvoir cicatriser leurs blessures et combattre leur mal de vivre à grand renfort de boissons alcoolisées. François Royer l’a suivie pendant 5 ans et nous livre une peinture pleine d’humanité à la fois terrible, émouvante et drôle, de ce monde parallèle que nous connaissons si mal.
2008, Documentaire, 22’
RÉALISATEUR – Manuel VERSAEN
PRODUCTEUR – Martine DEPAUW – BRUXELLES BELGIQUE
Aïcha nous raconte son émancipation au contact de la culture et de la créativité dans une communauté de personnes démunies. Elle nous présente la démarche de la Maison des Savoirs qui arpente les quartiers de Bruxelles à la rencontre des familles les plus isolées pour réinventer, avec elles, un projet d’expression et de création afin de briser l’isolement et ouvrir des portes vers un autre avenir possible. Culture et créativité sont essentielles pour chacun et conduisent à transformer le regard de ceux qui participent au projet. Autant le regard des très pauvres que le regard de ceux qui cherchent à les connaître. Elles permettent de dépasser les préjugés et les peurs réciproques…
2008, Documentaire, 22’
RÉALISATEUR / PRODUCTEUR – Vincent BOUJON – FRANCE
Le test de dépistage du VIH est un moment difficile, un moment de vérité et de réalité. Au-delà de l’acte biologique, il nous oblige à nous arrêter sur nos pratiques sexuelles et sur leurs représentations. Passé seul ou en couple, il renvoie souvent au questionnement du rapport homme/femme, de la marge et du jugement. Pendant 3 mois, Vincent Boujon a recueilli des témoignages dans le centre de dépistage anonyme et gratuit de l’Hôtel-Dieu (Lyon)
Parole fragile et nue pour tenter de comprendre pourquoi il est si difficile d’appliquer les préceptes de prévention maintes fois entendus…
2007, Documentaire, 13’
RÉALISATEUR – Eric LEDUNE
DISTRIBUTEUR – WALLONIE IMAGE PRODUCTION – LIEGE BELGIQUE
Si vous ne violez pas les droits de l’homme de temps à autre, probablement que vous faites mal votre travail.
Washington Post – December 26, 2002
2005, Documentaire, 32’
RÉALISATEUR – Elisabeth PIERME BOI
PRODUCTEUR – LES FILMS A VIVRE – GIVERNY
Le film repose sur une volonté simple, donner la parole aux enfants sur ce qui les concerne au premier chef : leurs droits. Pendant deux mois, la réalisatrice a partagé des journées dans une classe de CM2 à l’école Jean Lolive, ainsi que dans la classe spécialisée dans l’accueil d’enfants malades ou handicapés de l’école Plein air. Ces deux établissements sont situés à Pantin. L’objectif était donc de proposer aux enfants de s’exprimer sur les notions de droit, à travers la déclinaison de la Convention internationale des droits de l’enfant. Le film témoigne de la réelle conscience qu’ont nos enfants du droit en général et de leurs droits en particulier. Il dit le lien qu’établissent de fait les enfants, entre les droits et les devoirs, les règles, que chacun sait avoir à respecter.
2008, Documentaire, 52’
RÉALISATEUR / PRODUCTEUR – Penny ALLEN – PARIS
The Soldier’s Tale (histoire du soldat américain) montre les échanges chaotiques et difficiles entre une américaine anti-guerre vivant en France et un soldat en permission d’Irak rencontré fortuitement dans un avion. Utilisant des vidéos tournées par le soldat, le film est un récit du fossé qu’il y a entre le discours politique, finalement toujours simpliste parce que partant de la tête, et la vérité infiniment plus obscure de la vraie vie qui ne se résume pas à des concepts.
2007, Documentaire, 85’
RÉALISATEUR – Sandrine BONNAIRE PRODUCTEUR – LES FILMS DU PARADOXE
Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de 38 ans, réalisé par sa soeur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd’hui dans une structure adaptée. Le documentaire évoque une personnalité attachante, dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie – même si ses capacités restent altérées – dans un Foyer d’Accueil Médicalisé de l’APEC (Agir pour la protection, l’éducation et la citoyenneté) en Charente. Démonstration par l’exemple de la pénurie de centres spécialisés et ses conséquences dramatiques. Au delà du sujet, Elle s’appelle Sabine est un vrai film cinématographique. Sensible, la réalisation est aussi originale dans sa forme.
Les objectifs de l’Edition 2009
Dans le cadre de sa mission d’animation régionale, l’IRTS a créé en mai 2005 le premier festival du film d’action sociale. Cette première édition en 2005 a été une réussite par sa qualité et son impact dans le secteur professionnel. Cette fragile aventure s’est poursuivie en 2007 avec une thématique : Le vivre-ensemble se fait image(s).
Pour la Biennale du film d’action sociale de 2009, nous pérennisons les partenariats précédents (fng et cnasm…), accueillons des films européens en compétition et élaborons un programme en progression en terme de qualité. Jacques Ladsous, éducateur et Secrétaire général du Musée social est l’invité d’honneur, il soutient et participe à cette manifestation depuis sa création.
La Biennale est pilotée par un comité d’organisation qui définit les objectifs, pilote le projet et participe à la réalisation de la manifestation. La volonté est à la fois de maintenir une certaine pérennité de ses membres et d’ouvrir à la complémentarité pour les prochaines éditions, aux professionnels du secteur social et médico-social. Il est composé de professionnels et d’étudiants des 2 instituts de formation.
Les objectifs
Conscients de la grande diversité et de la qualité de production et d’utilisation du film dans le secteur social, il est important de proposer un évènement culturel, à la fois temps de sensibilisation, de formation et de réflexion. Le support vidéo est souvent considéré comme un outil à la mode, quasi incontournable pour communiquer, pour informer… La technique est parfois devenue en elle-même un spectacle, reléguant au second plan les idées, la nature du message, la qualité de l’information.
L’audiovisuel, présent dans nos pratiques professionnelles en institutions, est un véritable outil d’accompagnement éducatif par la réalisation, avec les usagers, de films de fiction, de témoignages, de clips de prévention… Même si son utilisation est hétérogène tant au niveau de sa fréquence d’utilisation que de ses modalités, les productions sont abondantes et particulièrement intéressantes.
Le film est aussi un moyen pour les professionnels d’actualiser leurs pratiques et connaissances. Chaque film reflète le point de vue spécifique du réalisateur sur les pratiques dans le secteur de l’action sociale. La notion d’action sociale et médico-sociale évoque une dynamique qui permet aux personnes en difficulté :
- d’être protégées contre les exclusions
- d’acquérir, de préserver ou de retrouver leur autonomie.
L’action sociale englobe une pluralité de formes d’interventions qui relèvent entre autres de l’éducation spécialisée en y associant, autant que possible, les personnes concernées. L’accompagnement social ne se limite pas à l’intervention des professionnels mais « donne à voir » aussi certaines formes d’accompagnement de personnes en difficulté par des bénévoles, des militants, dans une société en mouvement, parfois complexe.
Dans un même temps, il s’agit de faire la promotion d’œuvres cinématographiques de qualité et d’en faciliter l’accès.
Le jury
- Président : René Bonnell – Ancien Président de la Fémis, directeur du Cinéma de Canal Plus et Directeur à France Télévisions
- Geneviève Crespo – Directrice de l’ETSUP
- Rachid Baïdouri – étudiant éducateur spécialisé
- Daniel Frisoni – Directeur du festival du film d’action sociale, IRTS de Lorraine
- Eric Gueunoun – étudiant assistant de service social
- Jean-Christophe Panas – Directeur général adjoint de l’IRTS
- Carole Tresca – réalisatrice
- Corinne Merle – correspondante du Journal de l’Action Sociale
Les cartes blanches
La Fondation nationale de gérontologie – fng – Grand âge : la vie devant soi
Par Valérie Zilli, responsable de la cinévidéothèque fng (Paris)
- lecture / slam par les étudiants Moniteur-éducateur avec Sancho et Julie, de lettres de personnes âgées reçues à l’occasion de l’opération “Lettre à…” organisée par la Fng
- Extraits – Alzheimer, l’accompagnement en actions – Prévenir l’épuisement des aidants – 2 h – 2007 – Produit par la FNG et réalisé par Shifter Production
- Apprendre quand on oublie (7’) – Stages d’initiation à l’informatique – Génér’action – Paris (75)
- Communiquer avec l’extérieur (7’) – Art postal – Maison de retraite départementale – Saint-Pierre de Trivisy (81)
- Partir en vacances (7’) Association Ty Bemdez – Service d’accueil de jour – Brest (29)
- Extrait d’ Une Grande Bouffée d’Amour ! – 52 mn – 2005 Catherine Harnois / Jacques Meaudre / AIGUE MARINE C° / avec le soutien du Conseil Régional Ile-de-France
- Accompagner (26’)
- Extraits d’Animation et gérontologie – Pour le développement de la vie sociale des personnes âgées en institution et à domicile – 2 h – 2005 – Produit par la FNG et réalisé par Shifter Production
- Hôpital Broca – 75013 Paris (5’)
- Maison Nationale des Artistes – 94130 Nogent (5‘)
- Résidence Clair Jura – 39210 Montain (5’)
- ASPANORD – 35760 Montgermont (5’)
Centre national audiovisuel en santé mentale – CNASM – Adolescence
Par Christophe Gérard, Directeur de l’association Festival psy de Lorquin (Moselle).
- Adolescents d’hier et d’aujourd’hui – un entretien avec Marie Choquet – documentaire du CNASM et CECOM – 35’ 2007. La représentation sociale de l’adolescent est le plus souvent façonnée par les médias. La réalité épidémiologique étudiée avec précision depuis une décennie par Marie Choquet (Directrice de recherche à l’INSERM) nous donne une idée plus précise de la situation et de l’évolution actuelle des adolescents, dans les différents espaces que sont la famille, l’école, les loisirs. Elle resitue dans cette étude, souvent à l’inverse des idées reçues, la fréquence et l’importance des situations à risques : absentéisme scolaire, fugues, addictions, tentatives de suicide, violences…Elle nous propose enfin des solutions de prévention pertinentes en s’appuyant sur les conclusions de son étude.
- J’voulais pas mourir, juste me tuer – documentaire de Marie Mandy – 30’ – 2006. Des adolescents “suicidants” racontent leur mal-être et leur tentative de suicide. Prise de médicaments, scarification, dépression. Ils dénoncent le tabou qui entoure le suicide des jeunes et parlent librement et avec profondeur du fil ténu qui sépare la vie de la mort. Un témoignage unique et bouleversant.
- Voir ailleurs qui je suis de Lucie Robin – 52’ – 2006. Février 2006, l’association SERA (Soins échanges et recherches en matière d’adolescence) décide de conduire 8 adolescents de l’Accueil adolescents de Mont-De-Marsan (Landes) à Cuba, pour les bousculer… Ces ados sont en manque de confiance, de communication, d’estime de soi. Leurs soignants pensent qu’un voyage peut leur permettre de “relativiser”, se trouver. Ce film suit leur parcours à Cuba, leur parcours intérieur…et essaie que la démarche de l’association SERA soit une belle aventure qui aide à être soi.
Les événements autour de la Biennale
En complément des projections-débats des trois jours de la Biennale, il est logique que nous puissions mettre en place et rendre ainsi visibles, des actions en lien avec les pratiques artistiques.
- mise en espace de l’atelier SLAM des étudiants de la filière moniteur-éducateur, atelier encadré pendant une semaine par le slameur Sancho
- concert par le groupe La ballade de Linos… John Ward, responsable du pôle accompagnement et développement social à l’IRTS est aussi pianiste. Lors du temps du déjeuner, son groupe La ballade de Linos, a offert un concert de musique de chambre
- modules de formation aux nouvelles technologies pour les étudiants. Dans le cadre de la réforme des diplômes, les étudiants sont amenés à savoir utiliser les nouvelles technologies pour communiquer. Des modules encadrés par des professionnels (vidéo, photos, blogs…) sont mis en place à l’IRTS. En 2009, un atelier vidéo encadré par le réalisateur Stéphane Arnoux a permis à une dizaine d’étudiants de la filière moniteur-éducateur de réaliser plusieurs films courts
- projection après Biennale à l’ETSUP du film Service social, tout contre l’exclusion, 2007, Documentaire, 2 x 52’
RÉALISATEUR – Carole TRESCA PRODUCTEUR – CRESCENDO FILMS – PARIS SYNOPSIS
Une chronique en deux volets qui nous entraîne au cœur d’un service social départemental à la découverte d’une équipe d’assistants sociaux en prise avec les réalités du terrain et ses limites, avec des espoirs à préserver et des combats à ne pas lâcher. Au rythme des situations dramatiques auxquels ils sont confrontés pour aider et accompagner les populations fragilisées, le film pose son regard sur la dimension humaine et engagée de cette profession.
Avec le soutien de








