La revue de presse d’Anne Bernard – 1er trimestre 2015
Anne Bernard, documentaliste à l’IRTS, nous permet depuis quelques années, de suivre l’actualité “papier” du secteur.
Voici sa sélection d’articles, publications, émissions de radio, documentaires & expositions.
Mars 2015
ASH – N°2897
Rubrique Rencontre – Entretien avec Anne Petiau, faisant suite à la sortie de son livre écrit avec Lionel Pourtau Vivre en squat : Une bohème populaire au XXIème siècle – CNRS éd. 2014. Après avoir enquêté dans une vingtaine de squats en Ile-de-France (…) elle en tire des enseignements pour améliorer le travail auprès des squatteurs.
ASH – N°2900
Les permanents de lieu de vie, qui dans leur engagement cultivent la singularité de leur mode d’exercice. Même s’il est plus difficile aujourd’hui de monter de tels projets…
Plan pauvreté – Présentation et analyse de la feuille de route 2015-2017.
TSA – N°60
Les départements à la pointe de l’innovation sociale ? Un grand angle sur la décentralisation. Les départements dont les conseils sont renouvelés les 22 et 29 mars ont une action déterminante en matière d’action sociale. Dans un contexte financier difficile, alors que leur avenir n’est pas garanti, ils tentent d’inventer de nouvelles modalités d’action. En misant sur la territorialisation, l’écoute des besoins et parfois la rationalisation des crédits.
Le service civique. Le pari des 150 000 jeunes sera-t-il tenu ? Pour remobiliser le pays autour du volontariat, le Président de la République s’est engagé sur un triplement du nombre de jeunes. Les structures du social et du médico-social qui font déjà appel au service civique posent quelques conditions pour participer à l’effort national.
Lien social – N°1158
Dossier – La nuit institutionnelle. Qui est-ce qui fait la nuit ? »… L’interrogation est souvent entendue en fin d’après-midi dans les institutions sociales et médico-sociales. En-dehors d’être là et d’accompagner, les veilleurs et les veilleuses doivent en plus fabriquer et réaliser quelque chose relatif à la nuit. Méconnu, ce travail est essentiel dans la continuité de l’accueil, des soins et des accompagnements socio-éducatifs. Analyses et regards croisés sur ce métier à l’heure où la volonté politique est de passer de la veille à la sur-veillance.
Rubrique – Matière à pensée. Retour à la clinique. Un article de Jean Cartry. Pour nous éducateurs, retourner à la clinique, c’est tout simplement retourner sur le terrain de la relation éducative et de soin. Là, il y a de la clinique parce qu’il y a de la souffrance. La clinique, ce sont les signes de cette souffrance observés chez une personne, car la clinique concerne un sujet, contrairement au DSM V behavioriste et réductionniste. La clinique, c’est aussi l’intuition des éducateurs car cette intuition, c’est le commencement de la clinique. En effet, chez l’éducateur, l’intuition que ça va mal chez l’autre, est le commencement d’un processus d’identification à l’autre et d’un engagement avec lui.
Plus d’informations – site Internet : lien-social.com
Le sociographe – N°48
Nouvelle gestion sociale des SDF. Le SDF : un sigle fourre-tout ? Une classe sociale ? Une catégorie administrative ? Des gens ? Les SDF, les sans-abri, constituent-ils aujourd’hui un groupe homogène, au seul titre de leur prise en charge commune ? Les dispositifs dédiés aux sans-abri en France ont connu d’importantes modifications ces dernières années, avec notamment la mise en place de services centralisés de gestion des demandes et de l’offre d’hébergement ou encore une politique de l’habitat social, qui expérimente la logique de la stabilisation et du logement d’abord. L’histoire de ce nouveau secteur reste à faire, notamment par ceux qui le mettent en œuvre au quotidien. Regards croisés sur ces nouvelles politiques en France et ailleurs.
Le sociographe – N°49
Petites fabriques du genre. Etre homme ou femme dans l’accompagnement social n’est jamais neutre. A l’heure des polémiques sur les théories du genre, ce dossier montre l’intérêt des réflexions sur le genre dans les pratiques professionnelles en travail social. Mais si certaines visent à permettre l’émancipation des personnes par rapport aux déterminismes genrés, d’autres au contraire participent encore à une forme de clivage et d’assignation invisible des individus. De l’enfance à l’âge adulte, récits et analyses sur des postures professionnelles toujours délicates à trouver.
En ligne intégralement – site Internet : cairn.info
LE JAS – N°194
Dossier – Quand l’armée part en mission… sociale ! Action sociale et armée, deux mondes a priori très éloignés. Et pourtant… avec plus de 2 millions de bénéficiaires, 700 travailleurs sociaux, 405 bureaux d’accueil de proximité, et un budget de plus de 188 millions d’euros en 2013, la Défense ne manque pas de ressources pour ses ressortissants. Bienvenue chez l’action sociale des armées (Asa), l’une des mieux dotée de tous les ministères !
VIE SOCIALE – N°8
La légitimité en questions. Numéro, coordonné par Marcel Jaeger et Brigitte Bouquet. Le débat sur la question de la légitimité de l’intervention sociale est vaste et récurrent. Les faits de maltraitance institutionnelle et leur médiatisation interrogent la nature des actions conduites, révélant un écart entre les intentions énoncées et l’activité constatée. Par ailleurs, l’action sociale se trouve mise à mal par le management social et les normes de gestion imposées visant une efficacité quantifiable. La légitimité de l’action sociale est ici analysée en référence à son histoire et à ses fondements conceptuels, mais aussi au regard des usagers, des institutions sociales, des bénévoles, des travailleurs sociaux.
En ligne intégralement – site Internet : cairn.info
Direction – N°128
Dossier – Les dix ans de la loi handicap. Des principes à la réalité. Dix ans après sa promulgation, quel bilan pour la loi handicap du 11 février 2005 ? Droit à compensation, scolarisation et emploi en milieu ordinaire, citoyenneté, accessibilité universelle…. En dépit d’avancées majeurs sur le front des principes, des dispositions restent inachevées voire inopérantes. Un nouveau souffle est donc nécessaire pour répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées. Et passer des principes à la réalité.
_ Les stages en travail social. Un système grippé. Avec en encart, un point de vue signé par Gabrielle Garrigue.
Métiers de la petite enfance – N°219
Dossier – Enfant, parent, professionnel, une relation à construire. Article – Nature et culture dans la relation parent, enfant de Véronique Fanfant. En proposant à l’enfant de découvrir le “don” de la nature, celui-ci comprend-il par lui-même son environnement et le monde qui l’entoure ? Une réflexion sur la nature et la culture permet de placer l’enfant, le parent et le professionnel au cœur d’une relation à la croisée de la pédagogie, de la philosophie et de l’éducation.
Plus d’informations – site Internet : em-consulte.com
L’école des parents – N°612
Le corps à l’adolescence. Actes du colloque, enrichis d’enquêtes et de reportages, organisé le 28 novembre 2014 par Fil Santé Jeunes, dispositif de l’Epe Ile-de-France, avec la participation de l’INPES. L’adolescence ne commence qu’après les transformations que la puberté imprime sur le corps. Le narcissisme de l’adolescent est alors mis à mal, car bien souvent il ne sait comment faire avec ce nouveau corps embarrassant et surtout désormais apte aux relations sexuelles. Cette nouvelle donne modifie les relations avec son entourage et l’adolescent tentera soit de rapprocher, soit, au contraire, une mise à distance du corps de l’autre via internet en particulier. Le corps est aussi le lieu de marques – tatouages, piercings…– ou d’attaques auto infligées – scarifications, prises de risques, tentatives de suicides…Tout au long du processus de subjectivation, l’adolescent devra ainsi progressivement habiter son corps et se réconcilier avec lui.
Plus d’informations – site Internet : ecoledesparents.org
Enfances & psy – N°64
Dossier – L’enfant malade dans son corps. Comment le tout-petit, l’enfant ou l’adolescent, et son entourage, vivent-ils la maladie chronique ? Quels en sont les retentissements familiaux, scolaires, éducatifs, et psychiques ? Quelles traces, inscrites dans quelles mémoires, émailleront ce long parcours ? Comment l’entourage du jeune malade est-il accompagné ? Comment sont coordonnés, à l’heure d’une pluridisciplinarité et d’une spécialisation croissantes, les différents intervenants et praticiens ? Comment les décisions de soins sont-elles prises ? Ces questions sont posées de façon transversale par les différents professionnels appelés au chevet de l’enfant malade et engagés aux côtés de sa famille. L’impact de la maladie chronique sur l’enfant et l’adolescent est envisagée dans ses multiples dimensions, ses modalités de prise en charge, depuis l’annonce du diagnostic en passant par l’éducation thérapeutique, le suivi à l’adolescence jusqu’au passage vers les spécialistes pour adultes.
En ligne intégralement – site Internet : cairn.info
Dialogue Familles & Couples – N°206
Familles et soins institutionnels. Longtemps, les soins aux enfants et adolescents dans les institutions ont peu pris en compte l’interdépendance des positions dans la famille. Au contraire, aujourd’hui, l’ouverture du champ thérapeutique à la famille est constante, et ce dès les premières consultations et dans des pratiques innovantes comme les dispositifs de soutien à la parentalité, les groupes parents/enfants… Ainsi avons-nous voulu interroger ces dispositifs et, plus globalement, ces pratiques vers les familles dans un moment où se jouent de grandes mutations dans les collectifs institutionnels.
En ligne intégralement – site Internet : cairn.info
Hommes & migrations – N°1308
Dossier – Les Paris des migrants. Comment la Ville de Paris s’est-elle construite par les migrations anciennes et nombreuses ? Si la capitale a attiré de tout temps des populations étrangères aux profils et aux origines géographiques très divers, la question de leur ancrage territorial et de leur contribution économique au développement parisien est aujourd’hui moins connue. Ce dossier croise les processus de rénovation urbaine qui affectent les quartiers populaires depuis les années 1970, ceux de “gentrification” qui s’ensuivent, et un cosmopolitisme de plus en plus visible. C’est la particularité d’une équation parisienne de l’immigration qui est ici interrogée.
Bientôt en ligne intégralement – site Internet : cairn.info
La revue des psychologues – N°324
Dossier – Psychologue en soins palliatifs : quels repères pour la pratique ? Au dernier recensement fait par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) en 2014, la France compte 389 équipes mobiles de soins palliatifs, 132 unités d’hospitalisation de soins palliatifs, 112 réseaux, un certain nombre de lits identifiés dans les établissements et des équipes d’hospitalisation à domicile formées pour proposer des soins palliatifs. Ces équipes comportent pour la plupart un psychologue, ce qui représente un nombre important de professionnels avec une pratique clinique particulière auprès de personnes en fin de vie. Il est fondamental, aujourd’hui, d’expliquer et d’élaborer les spécificités de cette pratique.
En ligne intégralement – site Internet : cairn.info
Sciences Humaines – N°238
Dossier – La motivation : D’où vient-elle ? Comment motiver autrui ? La motivation représente l’une des plus grandes énigmes du comportement humain. Prenant racine dès l’enfance, elle est ce qui pousse à agir quand rien ni personne ne nous y obligent, mais aussi ce qui stimule la volonté au cœur de la difficulté et de l’ennui. Elle peut être suscitée – c’est le désir suprême de tout parent, tout prof, tout manager, tout thérapeute. Elle peut aussi être freinée voire anéantie par le stress, la fatigue, la dépression, le souvenir d’échecs passés. (…) Recourant aussi bien à la psychologie qu’aux sciences de l’éducation ou à l’addictologie, ce dossier dresse un état des lieux des savoirs actuels et dégage des pistes concrètes pour motiver les autres, et mieux se motiver soi-même, qu’il s’agisse d’arrêter de fumer, de lever des blocages professionnels ou de réussir un concours.
Pourquoi le jihad séduit des jeunes français ? Qui se radicalise, pourquoi et par quels processus? En France apparaissent deux groupes aux ressorts distincts, l’un issu des banlieues et passé par la délinquance, l’autre venant des classes moyennes, le regard tourné vers la Syrie.
Plus d’informations – site Internet : scienceshumaines.com
Philosopie magazine – N°87
Dossier – Guide d’autodéfense contre le fanatisme. Voltaire écrit qu’une fois que « le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable ». L’important, ici, c’est le mot « presque ».Un exercice d’autodéfense intellectuelle contre le fanatisme nous est apparu nécessaire à plus d’un titre. D’abord, parce que nous ressentons le besoin de prendre le temps de la réflexion après les attentats de janvier. Ensuite, parce que les islamistes eux-mêmes mettent en circulation des idées et des arguments qu’on ne peut laisser sans réplique claire et argumentée. Enfin, parce que le principe de la liberté d’expression suscite des critiques mais aussi bien des malentendus, et qu’il est indispensable de le définir et de le réaffirmer sans ambiguïté. Nous abordons aussi un point sensible: quelle est la nature des liens entre islam et islamisme? Y a-t-il, entre eux, une différence de nature ou simplement de degré? En d’autres termes, quelle marge d’interprétation personnelle la religion musulmane accorde-t-elle au croyant? Sur ce point, les avis des philosophes et spécialistes consultés convergent: une réforme spirituelle de l’islam est urgente.
Plus d’informations – site Internet : philomag.com
Alternatives Économiques – N°344
Peut-on (encore) sauver la presse ? Le modèle économique de la presse est moribond et la situation des entreprises du secteur souvent critique, même lorsqu’elles sont très actives sur Internet. Il est urgent de trouver une solution pérenne pour financer la production d’une information de qualité, un bien public indispensable au bon fonctionnement de nos démocraties.
Plus d’informations – site Internet : alternatives-economiques.fr
ESPRIT – N°413
Au bord de la folie. « On parle peu de la folie, en dehors des cercles professionnels de la psychiatrie. Mais le silence qui entoure la folie change de sens. L’indifférence pour les fous, comme pour ceux qui sont abandonnés à la rue, se détache sur le fond d’un souci collectif nouveau pour un malaise existentiel diffus. (…) En effet, le regard collectif sur le malaise psychique a changé. Le fou était hier mis à part mais, de ce fait, porteur d’une vérité sur le fonctionnement de la société, vue de la marge, parce qu’il disait quelque chose de notre rapport à la raison. Désormais la culture “psy”est omniprésente et s’adresse à chacun de nous. Mais il s’agit moins de s’intéresser au trouble de nos consciences que de prendre en charge une souffrance. En termes professionnels, nous sommes passés de la pathologie mentale à la “santé mentale”. Qui n’est appelé en effet aujourd’hui à faire valoir ses souffrances de la vie quotidienne ? Certains professionnels s’inquiètent : quand les difficultés psychologiques du quotidien prennent le devant de la scène, n’est-ce pas pour rejeter une fois de plus la psychose dans l’oubli ? Mais ne pouvons-nous y voir aussi une sorte de banalisation qui rendrait le fou moins étranger à nous-mêmes ? La folie apparaîtrait ainsi comme un cas particulier de la souffrance psychique, laquelle nous concerne tous. Il faut donc s’interroger sur cette visibilité nouvelle de la souffrance ordinaire. Comment s’est-elle imposée ? Que signifie-t-elle ?
_ En ligne intégralement – site Internet : cairn.info
Exposition
L’après Charlie : retours et réflexions sur les évènements. Au Centre de ressources. Le dossier constitué pour cet évènement restera consultable par tous après l’exposition. IRTS Ile-de-France Montrouge Neuilly-sur-Marne – Site de Neuilly-sur-Marne.
Exposition Photo
Prisons de Grégoire Korganow. Une centaine de photographies et montre pour la première fois le travail réalisé par Grégoire Korganow dans une vingtaine de prisons françaises. Sans pathos et loin de l’aspect anecdotique de l’histoire personnelle, c’est un travail à la fois sensoriel et très précis sur l’enfermement que livre Grégoire Korganow. A la Maison Européenne de la Photographie jusqu’au 05 avril 2015.
Plus d’informations – site Internet : mep-fr.org
Film en salle
Spartacus et Cassandra réalisé par Ioanis Nuguet :Spartacus, jeune Rom de 13 ans et sa sœur Cassandra, 10 ans sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit et leur montre le chemin de l’école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux… Et leurs parents qui vivent encore dans la rue. » Ce qu’en dit Guillemette Odicino dans Télérama : « Le film, douloureux, lumineux, refuse la fatalité de ceux qui sont nés pour n’être chez eux nulle part. Et défend le droit de chaque enfant, même « du voyage », à planter un arbre qu’il pourra voir grandir.
Documentaire audio – France Culture
Le soin-étude à Aubervilliers. Emission Sur les Docks. Augmentation des difficultés scolaires, absentéisme, toxicomanie, fatigue ou agressivité… Autant de signaux d’alerte que l’institution scolaire peine à décrypter et qui peuvent être un indice des débuts de la schizophrénie. Le manque criant d’alternatives à l’hospitalisation a poussé le pédopsychiatre Yves-Claude Stavy à inventer un espace où les ados puissent, par le biais des études de la Seconde à la Terminale, continuer à circuler dans le monde.
Ils sont 36 adolescents, élèves de ce lycée unique en son genre. Quentin, Nassim, Cyril, Camille et les autres fréquentent depuis un, deux ou trois ans l’institut hospitalier soins-études pour adolescents, l’IHSEA. Structure pilote créée à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, en 2011, ce lieu permet à des jeunes porteurs de troubles psychiques de continuer à étudier tout en étant soignés. Cet institut accorde un autre regard à ces patients, parfois étrangers à leurs propres maux. Orientés par la psychanalyse lacanienne, les soignants accompagnent un dérangement intime et singulier et c’est à ce rythme que nous avons suivi élèves, cliniciens et enseignants pour comprendre comment s’aménagent, au quotidien, le désir d’étude et la maladie.
En podcast – site Internet : franceculture.fr
Janvier 2015
ASH – N°2891-2892
Rubrique Décryptage – Zoom sur les personnes sans domicile. Un article sur les accueils de jour. Baromètres de la précarité sociale, les accueils de jour sont en première ligne dans l’accueil des publics très fragilisés – sans abri ou en hébergement précaire – et font face à l’explosion de leur fréquentation. Ils sont pourtant les grands oubliés des politiques publiques.
Médiation artistique, un projet de création musicale en ITEP. Chaque année l’ITEP de Luxeuil-les-Bains – Haute-Saône – propose à des jeunes un atelier d’écriture et d’enregistrement de chansons, “Passage à l’acte”. Laurent Quilès, directeur de la structure s’exprime sur ce projet : A travers les textes des chansons, les jeunes racontent un peu de leur histoire. Parvenir à mettre en mots ses difficultés, c’est déjà le début de la guérison.
Plus d’informations – site internet : soundcloud.com
ASH – N°2887
Supplément juridique – Traitement du surendettement des particuliers après la loi Hamon du 17 mars 2014.
Lien Social – N°1154
Dossier – Protection de l’enfance. Une MECS qui casse les codes. En Rhône-Alpes, la maison d’enfants à caractère social de Charbonnières-les-Bains a mis en place une dynamique de co-éducation visant à protéger les enfants et à soutenir les familles. Cette notion de décloisonnement basée sur l’innovation, la créativité et l’ouverture a bousculé les clivages et révolutionné les pratiques professionnelles.
Chronique internationale – La situation des travailleurs sociaux en Italie, plus précisément à Naples, victimes de la récession. Les coopératives sociales (…) sont aujourd’hui victimes de la crise économique. Arrêt des subventions, salaires impayés, dettes accumulées. Face à ce gâchis, les travailleurs sociaux italiens se battent sur tous les fronts pour faire leur métier… et survivre.
Plus d’informations – site internet : lien-social.com
Empan – N°96
Psychothérapie et institutions. La psychothérapie institutionnelle a contribué à refonder la psychiatrie en France après la Seconde guerre mondiale, en sortant de l’asile, en investissant la cité. Ce mouvement s’est nourri de la psychanalyse, du surréalisme, de l’art, de politique et ainsi, a dépassé ses frontières. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Alors que le chômage et les autres formes de relégation, la planification bureaucratique envahissante exilent l’homme de son monde, de son tissu, de ses ouvertures, de tout ce qui permet le fragile processus de son humanisation, il semble résister – même isolé – dans ses savoir-faire. Il s’indigne, trouve à renouer des alliances, regagne plaisir, responsabilité et efficacité socialisante. Au cœur du soin et du social, du plus singulier au plus collectif, ce savoir-faire est encore et encore à réinterroger afin d’y puiser l’enseignement dont il est la mesure.
Plus d’informations – site internet : cairn.info
Sociographe – N°7
Hors-série – Approches de chercheurs dans le travail social. Les contributions de chercheurs qui offrent une pluralité d’approches dans le travail social tant dans les objets, les terrains, les méthodologies, les postures que dans leurs liens avec la formation, les terrains professionnels et les publics. Ces démarches singulières de recherche, qui font résonance entre elles, montrent que l’approche du chercheur ne se réduit pas à une méthode. Elle est une attitude qui intègre le doute, la prudence et le respect pour l’objet étudié, une posture qui met au cœur de la démarche l’implication, l’analyse critique et l’incontournable éthique.
Plus d’informations – site internet : cairn.info
La Revue française de service social – N°255
Quel sens, quelle place dans l’action sociale ? Marie-Henriette Etcheverry et Marie-Geneviève Mounier, membres du comité de rédaction de la revue. Ce numéro essaie de donner quelques éléments d’information et de réflexion à ce sujet.
Le 1er axe indiquera quelques-unes des dispositions légales prévoyant comment, dans le secteur social, médico-social et la santé, l’usager a la parole. Elles sont très nombreuses, nous sommes loin de les avoir toutes citées.
– Le 2e présentera des points de vue sur le sens de l’évolution de ces dispositions légales avec, selon leurs auteurs, un éclairage plus sociologique, psychanalytique ou juridique.
– Le 3e axe permet à différents auteurs de dire ce que signifie pour eux la parole de l’usager, comment elle peut être recueillie, à quelles fins…
– Enfin dans le dernier axe, des travailleurs sociaux apporteront leurs témoignages de professionnels de terrain.
Contributeurs à retrouver, Michel Chauvière et Cristina de Robertis.
Plus d’informations – site internet : anas.fr
Le Journal du Droit des Jeunes – N° 338-339
25 ans de la Convention des droits de l’enfant. Paroles de Coraline Hirschi. Les droits de l’enfant, vingt-cinq ans après la Convention, c’est encore avant tout un équilibre entre la reconnaissance d’une complexité à laquelle il est parfois pénible – mais essentiel – de faire face, un recul et une distance nécessaire pour laisser les enfants grandir et, en parallèle, l’implication entière de notre personne pour ce qui va au-delà du droit et qui touche à l’essence même de la vie ; une mirifique conjonction entre l’effacement, d’une part, et le ‘tout soi’, d’autre part : une leçon d’humilité.
Plus d’informations – site internet : cairn.info
EJE Journal – N°50
Dossier – EJE, métier ou passage ? “À la base, je suis…” une expression souvent utilisée lorsqu’on évoque son premier métier. La formule est significative : la base, ce sur quoi vont s’appuyer toutes les constructions ultérieures. Ce métier, si on l’a choisi, c’est parce que la représentation qu’on en avait faisait résonance avec ce qu’on était. On a été formé à ce métier, ce qui veut dire que celui-ci nous a donné une forme, professionnelle mais pas seulement, car identité personnelle et identité professionnelle ne peuvent être totalement disjointes. C’est pourquoi, même si certains partent vers d’autres horizons, il reste toujours en eux “quelque chose de l’EJE”.
L’Ecole des Parents – N°611
Réinventer des rituels. Dans une famille recomposée, le sentiment d’appartenance ne va pas de soi. Inventer de nouveaux rituels qui respectent les anciens sans les plagier est un défi complexe, une occasion de resserrer les liens.
Plus d’informations – site internet : ecoledesparents.org
Vers l’Éducation Nouvelle – N°555
Dossier – Du côté de l’apprenant. Bertrand Chavaroche, Jean-Marc Christiany et Guy Manneux. Les conditions de l’apprentissage, ce que nous appelons la création de situations, de mise en situation des personnes, de mise en disponibilité d’apprendre ne sauraient se résumer de la part de l’éducateur ou du formateur à un seul savoir être, devançant des savoir faire, des compétences et son projet d’éducation, de transmission ou d’instruction. La question est pourtant de se demander si d’un point de vue d’Éducation nouvelle le savoir être vis-à-vis de “l’apprenant” n’est pas le premier savoir faire à acquérir de la part de l’éducateur, du pédagogue, du formateur, du parent… et parfois un savoir être présent surtout quand on n’est pas là, comme le rappelait Fernand Deligny. (…) Comment agir dans notre relation à l’autre, face et avec celui ou celle qui grandit, qui apprend, qui étudie, qui se forme… Avec ou en appui sur une démarche pédagogique adaptée, un outil, des règles, l’environnement, une méthode d’éducation active. Les articles et témoignages réunis dans ce dossier disent notre conviction.
Plus d’informations – site internet : cemea.asso.fr
Éducation Permanente – N°201
Cent ans après sa naissance, Henri Desroche (1914-1994) continue d’occuper une place centrale dans le champ de l’éducation permanente, qu’il a contribué à structurer autour de la dialectique multiforme entre recherche et action. Selon lui, tout adulte porteur d’une expérience porte en lui une créativité inédite et doit pouvoir se dévoiler en tant qu’acteur de changement via l’apprentissage permanent par la recherche, pour lui-même, pour sa communauté ou pour son territoire. Dans cette vision du monde, l’élargissement des possibilités d’éducation n’est pas seulement un instrument au service d’une prétendue croissance économique, il répond à un besoin puissant : celui de contribuer efficacement à l’émancipation de la personne et au développement de la société.
Plus d’informations – site internet : education-permanente.fr
Diversité – N°178
Les ultramarins, ici et là-bas. Les territoires d’Outre-mer font partie intrinsèque de l’histoire de France. De quatre siècle d’histoire commune, on peut relever les stigmates d’une histoire complexe et douloureuse, portant les traces d’un passé coloniale et de l’esclavagisme. Ainsi, ces territoires, au-delà de leurs différences et spécificités – historiques, géographiques, culturelles, etc. – interrogent parfaitement notre capacité – y compris en terme de droit, de “mise à égalité” – à vivre ensemble et à constituer un corps social pluriel, capable d’assumer sa diversité, ici et là bas. Ce numéro de propose de dresser un panorama de ces espaces, insistant sur trois dimensions : la diversité, entre identité et créolisation, comme un composant intrinsèque de ces territoires ; la mobilité des Ultra-marins et les liens qui unissent leur divers espaces ; la place et les parcours des jeunes des Outre-mer.
Enfance & Psy – N°63
Dossier – Les bêtises de l’enfant seraient-elles à ranger sous le registre de la bêtise, entendue dans le sens d’un défaut d’intelligence ou de jugement ? Odile Faure-Fillastre, Jean-Yves Le Fourn, Jean-Jacques Valentin. Tel ne sera pas notre propos. Car de fait, il y faut de la part de l’enfant, de l’initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s’y révèle. La bêtise de l’enfant appréhende la limite et en joue. Jamais tout à fait cachée, si ce n’est à l’autre, à la partie de la personnalité qu’elle défie ou ignore, elle en attend alors compréhension ou rétorsion. Aussi ne s’étonnera-t-on pas que la bêtise chez l’enfant appelle le pluriel – les bêtises de l’enfant – quand l’entrée dans l’adolescence viendrait, elle, se ranger sous le singulier de l’âge bête. D’un âge à l’autre, la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand l’initiative était à l’enfant, à son questionnement de l’autre, à la vérification de ses capacités de contenance, la voici, chez l’adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l’adulte, susceptible de prendre sens directement sexuel ou de mort – tu ne vas pas faire une bêtise ? – voire de servir le déni de la gravité d’un fait : mon enfant a fait une bêtise.
Plus d’informations – site internet : enfancesetpsy.fr
Documentaire audio – Arte
Poudreuse dans la Meuse : des copains du lavoir à l’héroïne. Verdun, c’est un terrain de jeu pour les stups. De Mehdi Ahoudig Juin 2013. Le département de la Meuse détient le record de la consommation d’héroïne en France ! Maastricht est à trois heures de route et l’héro fait des ravages en zone rurale. Linda, Gaelle et Sabbia, trois jeunes mères, ont rencontré le produit dans leur village d’origine. Elles se débattent aujourd’hui avec une dépendance qui a envahi leur vie. Les acteurs de la justice, de la médecine et de la police expliquent la spécificité de la conso dans cette région rurale, pas préparée à devoir gérer autant de toxicomanes.
A écouter en ligne – site internet : arteradio.com
Film Documentaire – LCP Assemblée nationale
Les oubliés du système de santé : 2000-2015. 28’. Les 15 ans de la CMU Couverture maladie universelle. Une avancée qui a permis à beaucoup d’accéder au système de santé. Mais les plus précaires ont toujours plus de mal à se soigner en France. Avec la CMU-C par exemple, qui donne droit à une prise en charge à 100%, 700 000 potentiels bénéficiaires ne la réclament pas. Pire pour l’ACS, l’aide pour l’acquisition d’une complémentaire santé, 60% des personnes éligibles ne la demande pas. Rencontre avec la députée socialiste de Haute-Garonne Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales qui revient sur le manque de communication autour de l’ACS. Etat de santé s’est également rendu au Centre d’accueil, de soins et d’orientations de Médecins du monde à Paris, la dernière chance d’être soigné pour beaucoup de malades exclus du système de santé et sans couverture sociale. Enfin, focus sur la tuberculose, la maladie de la pauvreté, qui touche près de 5 000 personnes chaque année en France. Si cette pathologie très contagieuse n’est pas prise à temps, les conséquences sanitaires peuvent être désastreuses.
A voir en ligne – site internet : lcp.fr